Moi, Doudours, peluche de soutien psychologique auto-proclamée

Je m’appelle Doudours.
Oui, avec deux “d”. C’est une faute de couture.
Ou une faute de frappe de la vie. Je ne sais plus.
Je suis une peluche en peluche (ça ne veut rien dire mais je me comprends), un ours beige avec les bras toujours ouverts, même quand je voudrais les croiser pour râler.


La vie sur l’étagère d’un humain en détresse

Je vis sur une étagère, dans la chambre de mon humain :
Lucas, 38 ans, dépression saisonnière permanente, croyances existentielles douteuses, et un abonnement à des applis de méditation qu’il n’ouvre jamais.


Quand le silence cache une envie de parler

Tous les soirs, il me regarde en silence.
Et je sens qu’il aimerait parler, mais il se dit que ce serait stupide de parler à une peluche.
(Il n’a pas totalement tort… mais pas totalement raison non plus.)


Dans la tête de Lucas, ma voix de coton résonne

Alors moi, dans ma tête de coton, je réponds.
Et parfois… je parle à voix haute.
Mais que dans sa tête à lui.

— « Lucas, pourquoi tu restes assis là à scroller Instagram alors que t’as envie de pleurer ? »
— “Parce que j’ai honte. Parce que je suis fatigué. Parce que je veux pas déranger.”

— « Tu sais que tu pourrais me parler, hein ? Je suis qualifié. J’ai un diplôme en psychologie de l’absurde. Spécialisation : câlins à retardement. »


Un rictus contre le désespoir : mission peluche activée

Il sourit. Enfin un peu.
Et je le vois, ce petit rictus. Ce micro-soulèvement de commissure.
C’est le signe que j’ai percé une coquille.


Lucas, l’homme trop intense pour les humains

Lucas a une drôle de manie :
Il parle tout seul dans la douche, mais jamais à ses amis.
Il dit qu’il est “trop intense”, “pas fait pour les autres”.
Mais moi je l’ai vu pleurer devant un documentaire sur les otaries.
Ce mec est un marécage d’émotions non traitées.
Et je suis sa peluche-siphon.


Jeté, oublié… mais jamais parti

Un jour, il m’a jeté.
Pas de rage. Par réflexe.
Il disait vouloir “faire le tri dans ses affaires”.

J’ai atterri dans un sac plastique, entre un câble USB et un tee-shirt taché.
Mais je l’ai attendu.
Parce que c’est ce que font les peluches :
On attend qu’on se souvienne de nous.


Le retour à 3h42 du matin : la renaissance d’un lien

Trois semaines plus tard, 3h42 du matin.
Lucas en larmes, les yeux rouges, fouillant le sac.

— “T’étais là… tout ce temps.”
— « Oui. Moi, je pars pas juste parce que tu vas mal. »


Une peluche, un psy, et beaucoup d’émotions

Aujourd’hui, il parle.
À moi, à sa sœur, à un thérapeute même (qui n’est même pas en peluche, c’est dire le progrès).
Il rit plus. Il pleure aussi.
Mais c’est plus honteux.


Toujours Doudours, toujours là

Et moi ?
Je suis toujours là. Un peu plus râpé, mais toujours Doudours.
Avec mes bras ouverts.

Et ce soir, comme tous les soirs, je chuchote à Lucas :
— “T’as pas besoin d’aller bien pour être aimable. T’as juste besoin d’être vrai. Et ça, t’es en train de le devenir.”

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Lexis

Plushie Therapist

👋 Je suis Lexis, créateur de Plushie Dream. J’explore l’univers secret des peluches et je partage leurs aventures, entre douceur, rêve et un soupçon de fantaisie ✨🧸.

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